Après trois ans de négociations sur une nouvelle architecture des métiers de la sécurité privée et malgré la perspective de salaires minimums conventionnels fortement revus à la hausse, les accords mis sur table jusqu’au 7 avril dernier ont reçu une fin de non-recevoir de la part des organisations syndicales de salariés.
Une occasion ratée, qui fera date. La révision des métiers-repères était un projet d’ampleur, annoncé ainsi dès le début : remplacement des 31 métiers-repères par 12 classes d’emploi, suppression des écarts-fixes, révision du barème d’ancienneté, insertion progressive de nouvelles activités non classifiées actuellement. L’ensemble s’inscrivant dans le positionnement de la 1ère classe d’emploi à 8% au-dessus du SMIC.
Dès l’ouverture des négociations, les organisations patronales ont, en toute transparence, indiqué les points intangibles du projet : classes d’emploi avec plusieurs activités à l’intérieur, révision de l’ancienneté et suppression des écarts fixes entre les coefficients.
Pendant les trois années et demie de discussion, les partenaires sociaux ont pointé certaines inquiétudes. Le GES les a prises en compte et le projet a évolué sur de nombreux thèmes (création d’une classe d’emploi supplémentaire d’agent de maîtrise pour les SSIAP 2 notamment ; maintien de la prime d’ancienneté en euros pour les salariés actuels, déclenchement à 3 ans de la prime d’ancienneté au lieu de 4 ans aujourd’hui, projet d’avenant pour 10 nouvelles activités).
Compte tenu des arguments présentés pour justifier de la non signature, le GES ne peut que douter, après trois ans de réunions, qu’il n’y ait jamais eu de souhait sincère de signer un accord de la part des organisations syndicales de salariés.
Pourtant, cet accord proposait une véritable révolution en matière de rémunération des agent(e)s de sécurité. Ainsi :
Au total, ce qui était mis sur la table par les employeurs, avec ces projets d’accords, représente 650 millions d’euros par an, soit 3.500 euros en moyenne par salarié. Cette proposition, hors inflation, faisait suite à une augmentation salariale de 7,5% intervenue en janvier 2023. Aucune autre profession ne s’était lancée dans une telle transformation des métiers et des rémunérations.
Enfin, le GES tient à répondre aux contre-vérités qui ont circulé ces derniers jours :
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Cédric Paulin
Secrétaire général du GES
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Le GES est la 1ère organisation patronale de la sécurité privée, avec une représentativité de plus de 75 %. La sécurité privée compte 3 500 entreprises, 180 000 salariés et un chiffre d’affaires de près de 8 milliards d’euros.
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