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Articles à caractère universitaire relatifs à la sécurité privée

Vous souhaitez que vos articles figurent ici ou partagez un article qui vous semble utile ? Contactez : cedric.paulin@ges-securite-privee.org.

Frédéric Ocqueteau, « Police(s) privée(s), sécurité privée : Nouveaux enjeux de l’ordre et du contrôle social », in Déviance et société, 1986, volume 10, n° 3, pp. 247-281.

Une conjoncture scientifique favorable permet aujourd’hui d’ouvrir la porte à l’examen des processus de « privatisation » des contrôles sociaux, jusqu’à présent tenus dans l’ombre, en Europe continentale. Les quelques constats qui vont suivre conduisent à souhaiter que les objets « police(s) privée^) et sécurité privée » soient enfin passés au crible de l’investigation par les disciplines que concerne l’examen des processus normatifs dans la société.

Antonio Arroyo, « Enseigner dans la voie professionnelle des métiers de la « prévention sécurité » De la situation à la logique de l’action », intervention au Colloque en sciences de l’éducation humaines et sociales organisé par le Centre universitaire catholique de Bourgogne, novembre 2018.

A partir des résultats de notre thèse en sciences de l’éducation sur la professionnalisation et le développement professionnel des agents de sécurité privée en France, de nos expériences et de nos observations participantes (Diaz, 2005) dans le champ d’activité de la sécurité privée nous essayons de concevoir une pédagogie issue du terrain, à partir du vécu des opérationnels, adaptée aux différents niveaux de nos élèves. Cette pédagogie du concret qui devient une aide à l’attractivité des métiers et à la motivation des élèves doit les amener à construire eux-mêmes les compétences requises par la pratique. Les observations du modèle espagnol de sécurité privée, considéré par la recherche comme une référence européenne en matière de professionnalisation par la formation, de son contrôle et de sa régulation par l’Etat, nous aide à mieux penser notre réflexion pédagogique et induire à partir de l’activité la réflexion sur l’action. Cette réflexion s’articule autour de travaux pratiques et dirigés, de projets d’événements extérieurs et des périodes de formation en milieux professionnel pour mieux faire appréhender à nos élèves le réel de l’activité.

Cédric Paulin, « La sécurité privée à l’aune du terrorisme », Fondation pour la recherche stratégique, note n° 074/2015, 8 p.

Si la sécurité privée domestique réalise des missions de prévention et de surveillance contre la délinquance d’appropriation et dans le cadre de relations contractuelles commerciales, une partie de l’évolution de ses missions et de sa régulation depuis 30 ans ne se comprend qu’en prenant en compte les différents actes terroristes qu’ont connus la France et ses partenaires occidentaux.

Cédric Paulin, « Formation et prospective : le secteur des activités privées de sécurité a pris conscience du défi de la formation : point de vue prospectif », Sécurité & Stratégie, juin/juillet 2014, n° 16.

Penser l’avenir du secteur de la sécurité privée passe par la prise en compte des évolutions en matière de formation à ses métiers en France : l’année 2014 constitue le point de commencement de l’émergence d’une véritable filière de formation scolaire et professionnelle en la matière à travers la finalisation de la révision globale de l’architecture des certificats de qualification professionnelle (CQP) mais aussi, et surtout, de l’émergence de formations pionnières (niveau BAC) et supérieures (niveau Master 1 et 2) dans de nombreuses universités et écoles françaises. Ces changements augurent d’une trajectoire de la sécurité privée marquée par une image rénovée du secteur, perçu comme d’avenir et attractif, composée de personnels spécialisés et plus jeunes, et empreints d’une culture de la coproduction de sécurité. Il est désormais de la responsabilité des entreprises et des autorités publiques de tenir compte dès à présent de ces évolutions.

Cédric Paulin, « Il y a plus de trente ans était votée la loi du 12 juillet 1983 », Sécurité & Stratégie, février/avril 2014, n° 15, pp. 41-51.

La réforme de la loi de 1983 a eu, comme bien souvent, pour effet de noircir a posteriori le texte autant que le cadre contextuel dans lequel elle a été adoptée. Cédric Paulin, chargé de mission à la Délégation interministérielle à la sécurité privée (Disp), revient sur les circonstances qui ont présidé à sa rédaction pour mettre à mal nombre d’idées reçues. Présentée aujourd’hui comme circonstancielle et défiante, car mettant fin à l’ère des « milices patronales » notamment, cette loi s’est non seulement avérée favorable au développement d’un marché de la sécurité privée, mais elle répondait aussi à un besoin croissant de sécurité quotidienne face à la hausse de la petite délinquance et des cambriolages dans les années 1980. Loin d’être une loi d’appoint, adoptée dans l’urgence, l’auteur rappelle que la loi de 1983 a été soigneusement préparée, expression d’un équilibre entre un changement du paradigme sécuritaire à cette époque (y compris au niveau européen) et une aspiration sociétale à la protection des libertés individuelles et collectives.