Depuis plusieurs mois, nous observons une multiplication des agressions à l’égard des agents de sécurité privée : agressions verbales, agressions physiques, agressions allant jusqu’à des coups et blessures mortels.
Le GES appelle l’ensemble de nos concitoyens ainsi que les pouvoirs publics à soutenir, face à ces agressions intolérables, les agents de sécurité privée.
En tous lieux, ces derniers mois, le constat est fait d’une recrudescence des agressions contre les agents de sécurité privée, dans les stades, les centres commerciaux, la grande distribution, les établissements publics, etc. Certaines de ces agressions ont été d’une violence inouïe et même mortelle dans un cas récent.
Le GES apporte tout d’abord son plein soutien aux agents de sécurité privée concernés, à leur famille, à leurs collègues : une agression, si petite soit-elle, déstabilise pour longtemps la victime ; une agression, lorsque la violence se déchaîne, est un traumatisme à vie.
Nous rappelons que les agents de sécurité privée sont employés pour avant tout surveiller des lieux et des biens, le cas échéant empêcher les actes de violence à l’égard de nos concitoyens, alerter les forces publiques et porter secours. Ils travaillent pour que les lieux de loisirs, les lieux de consommation, les lieux de travail demeurent des espaces tranquilles, fiables, sereins, agréables.
Ainsi, au moment où il est demandé, par la loi « Sécurité globale » du 25 mai 2021, que les agents de sécurité privée soient formés à la connaissance des principes de la République (et notamment aux principes de prévention de la violence et de respect de la dignité de la personne humaine), nous ne pouvons que regretter qu’ils soient eux-mêmes, d’abord, les victimes du non-respect de ces principes de la part de certains de nos concitoyens.
Il est parfaitement intolérable qu’après avoir été trop longtemps invisibles et méconnus dans leurs missions nos agents deviennent désormais des cibles.
Cette même loi du 25 mai 2021 a instauré une circonstance aggravante pour les auteurs de faits de violence à l’égard des agents de sécurité privée : qu’il en soit fait une claire application par les autorités policières et judiciaires. Le continuum de sécurité doit commencer par là.
Enfin, il conviendrait de permettre, par voie d’expérimentation si nécessaire, les caméras-piétons pour nos agents : ce dispositif apporterait les éléments de dissuasion, voire de preuve, utile lutter contre cette montée des agressions.
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Cédric Paulin
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Le GES est la 1ère organisation patronale de la sécurité privée, avec une représentativité de plus de 75 %. La sécurité privée compte 3 500 entreprises, 180 000 salariés et un chiffre d’affaires de près de 8 milliards d’euros.
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