La sécurité privée est sur tous les fronts dans un contexte sanitaire et sécuritaire explosif. Alors qu’une proposition de loi est à l’examen, le secteur réclame davantage de contraintes financières et éthiques pour enrayer une sous-traitance en cascade dévastatrice.
Alors que le pays est sous la pression d’une recrudescence d’attentats, le professionnalisme des entreprises de sécurité privée est une question d’importance. Pourtant la proposition de loi actuellement débattue à l’Assemblée Nationale ne permet pas encore, selon les professionnels, d’assurer ce continuum entre sécurité publique et privée que l’Etat appelle pourtant de ses vœux à chaque actualité chaude.
Le secteur, qui emploie 183 000 agents et pèse près de 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, est mobilisé pour faire évoluer le texte vers plus d’exigence en termes de solidité financière et d’éthique. Car la sécurité privée, bien que réglementée depuis 1983, sous le contrôle du Conseil National des Activités Privées de Sécurité (établissement public), est gangrenée de l’intérieur
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