Une question de Dani S., le 23 février 2023
Bonjour,
Toute hausse conséquente des minima conventionnels entraîne en effet des problématiques assez sérieuses avec les clients qui peuvent, pour certains d'entre eux, ne pas être enclins de revaloriser le prix des prestations, surtout si la clause d'indexation des prix insérée au contrat repose sur un indice décorrélé de la réalité du terrain.
Nous avons pu notamment avoir ces remontées de terrain à la suite de l'entrée en vigueur des nouveaux minima au 1er janvier 2023 revalorisés à hauteur de + 7,5 %.
C'est pourquoi, en vue d'aider au mieux les entreprises de sécurité, le GES a publié en juin 2020 un document spécifique à la problématique liées à la révision des conditions financière en cours de vie du contrat, en fournissant notamment un modèle de clause d'indexation.
C'est également dans cet esprit que le GES travaille depuis plusieurs mois sur la création d'un indice des coûts spécifique au secteur afin que ce dernier puisse constituer l'indice de référence à insérer dans les contrats. Nous espérons sa publication dans le courant de l'année 2023.
Concernant spécifiquement les hausses de salaires induites par le projet de refonte des classifications porté par le GES, des actions d'information et d'acculturation au long cours sont menées depuis maintenant 2 ans pour alerter les petits et grands donneurs d'ordre publics et privés et leurs représentants (CDSE notamment, ministères ...) afin qu'ils se préparent au mieux à cette hausse des prix à venir, en cas de signature du projet d'accord relatif aux classifications. Ces évolutions de prix sont mis en parallèle avec la montée en compétences des agents sur le terrain, qui sera notamment assurée par la création de nouvelles certifications complémentaires (CCC) soutenue par le projet de refonte des classifications.
Bien cordialement,
L'équipe du GES
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