Une question de patrick p., le 8 mars 2023
Bonjour,
La pesée réalisée de manière paritaire avec les organisations salariées a en effet mis en évidence que certains métiers actuels n'étaient pas objectivement valorisés à ce qu'il devrait être (agent mobile, chef de poste, agent de sécurité magasin prévention vols...). La nouvelle pesée effectuée est objective en ce qu'elle s'appuie sur des critères classants décomposés en degrés permettant d'attribuer à chaque activité un nombre total de points, permettant leur classement au sein d'une classe d'emploi et donc l'affectation d'un minimum conventionnel en découlant.
Concernant votre question relative à la prime d'ancienneté, aucune intégration de celle-ci au salaire de base n'est prévue par le projet d'accord mis sur la table.
Cette prime d'ancienneté viendra s'jouter, comme c'est le cas actuellement, à votre salaire de base.
Votre interprétation vient peut-être du fait que la calculette mise en place par le GES vous demande de renseigner votre ancienneté. Cet item figure dans la calculette afin que vous puissiez constater de l'augmentation qui s'appliquera pour un salarié entre son minium conventionnel actuel + sa prime d'ancienneté actuelle VERSUS son nouveau minimum conventionnel + sa prime d'ancienneté si l'accord venait à être signé.
La donnée importante à garder en tête est que le GES garantit que tous les salariés actuels dans le secteur ne subiront aucune baisse de la prime d'ancienneté qu'ils touchent actuellement, qui demeurera égal à l'euro près.
En résumé, puisque la prime d'ancienneté n'est pas intégrée au salaire de base du salarié, les salaires ne sont pas gelés en cas de revalorisations salariales au niveau de la branche.
Bien cordialement,
L'équipe du GES
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